Woluwe-Saint-Pierre
1. Quelle(s) demande(s) exprimée(s) dans ce mémorandum ne rencontre(nt)pas votre approbation et pourquoi ?
Pas de réponse.
2. Parmi les demandes déclinées en 4 thèmes dans ce mémorandum, quelles actions prioritaires retenez-vous pour votre projet de déclaration de politique générale communale ?
1) Les parents, des acteurs et partenaires reconnus à tous les niveaux. Actions prioritaires :
Réponse :
Nous voulons des écoles ouvertes sur le monde, le quartier et sur les familles. Elle se développe mieux lorsque tous les partenaires, enseignants, parents, élèves y trouvent une juste place et ont l'occasion de contribuer au projet pédagogique, chacun à son niveau de responsabilité bien entendu.
Voici quelques-unes de nos priorités au niveau de la participation des parents
- Rendre effective la place des parents dans les conseils de participation au sein de chaque établissement. L'association des parents doit dépasser le cadre d'un comité des fêtes. La compétence des parents leur permet d'émettre des suggestions, d'argumenter, de donner un point de vue sur le fonctionnement pédagogique au sens global du terme. Ils ont donc leur place dans l'école.
- Créer des partenariats occasionnels ou permanents.
Les compétences (intellectuelles, matérielles, professionnelles ou sociales) des parents peuvent constituer la base de partenariats pédagogiques au sein des classes. Les enseignants ne sont pas omniscients. Rassembler les apports de tous au sein d'activités pédagogiques contribue à donner un sens, une cohésion au projet éducatif pour chaque enfant.
- Etablir une communication claire et adaptée au public.
Dans une commune internationalisée comme Woluwe-Saint-Pierre, l'adaptation se situe dans l'emploi des langues autant que faire se peut. Elle doit aussi et surtout être mise en place vis-à-vis des parents peu familiarisés aux codes de l'école pour des raisons culturelles ou sociales.
2) Santé, hygiène, bien-être et climat scolaire. Actions prioritaires :
Réponse :
La santé globale et le bien-être constituent des conditions de base de l'apprentissage. L'école y contribue dans différents domaines.
Voici quelques-unes de nos priorités
- Intégrer l'alimentation durable dans les écoles en privilégiant un modèle alimentaire équilibré, développant le goût, la connaissance et utilisant des produits biologiques.
Nous l'avons déjà mis en place dans les crèches communales à Woluwe-Saint-Pierre. Nous voulons faire "monter" le projet vers les classes maternelles, primaires et secondaires.
- Donner à tous, dans les écoles ou autres lieux publics, un accès permanent à l’eau potable et supprimer la vente de sodas dans les écoles.
- Développer les structures participatives avec les élèves pour un meilleur climat d'école.
L'école doit enseigner les valeurs démocratiques mais elle doit également les incarner. Par l'exercice de la démocratie scolaire (conseil de classe, conseil d'école), par l'apprentissage du dialogue, de nombreuses écoles ont pu, notamment, gérer de manière apaisée les tensions et la violence.
- Co-construire avec les associations locales des partenariats tant pour l'organisation d'activités pédagogiques que pour un accueil para-scolaire de qualité.
Cela permettrait de promouvoir ainsi des activités constructives pendant les temps de "garderie" au niveau scolaire (en s'associant aux écoles de devoir) ou au niveau socio-culturel.
3) Infrastructures dans et autour de l’école. Actions prioritaires :
Réponse :
Penser l'école comme un espace de vie ancré au coeur d'un quartier constitue une vocation de l'enseignement communal.
Nous voulons pour cela
- Permettre aux élèves d'accéder à l'école en toute sécurité et de la manière la plus autonome possible (organiser des "rangs" à vélo ou en trottinette, tester des rues piétonnières aux abords des écoles en périodes scolaires …)
- Prévenir les problèmes de santé dans la gestion des infrastructures en limitant les pollutions diverses : gérer le bruit dans l'enceinte scolaire en soignant l'acoustique, limiter les ondes électro-magnétiques, verduriser les espaces et notamment les lieux de récréation…
- Equiper de manière réfléchie les écoles pour réaliser la transition numérique : penser "matériel" mais également accompagnement pédagogique et éveil de la pensée critique.
4) Fonctionnement de l’école. Actions prioritaires :
Réponse :
La transition pédagogique nécessite d'interroger tant l'accueil des élèves que les méthodes et les contenus.
Voici quelques-unes de nos priorités
- Promouvoir les pédagogies actives dans les écoles communales pour notamment apprendre par l'expérience, la manipulation dès l'école maternelle ; intégrer les savoirs ; promouvoir la coopération dans les classes.
- Amplifier les politiques d'inclusion scolaire. Des expériences d'intégration ont lieu notamment à Joli-Bois et à Stockel. Nous souhaitons favoriser davantage l'accueil de tous en pratiquant une politique d'inclusion scolaire par la mise en place d'aménagements raisonnables dans nos écoles communales, par une meilleure formation continuée des enseignants.
- Susciter une réflexion sur les activités "hors des murs" à plusieurs niveaux : au niveau du coût pour les familles, au niveau de l'empreinte écologique, au niveau de la valeur ajoutée pour la formation de futurs citoyens.
- Viser la gratuité. Soutenir les familles moins favorisées prioritairement et à terme faire en sorte que l'école ne soit pas perçue comme une charge de plus pour les parents.
- Développer l'emploi des langues pour tous dès le plus jeune âge : en mettant en place des activités ludiques en maternelle et en début de primaire, en créant des partenariats entre sections néerlandophones et francophones tant au niveau des enseignants que des élèves.
3. Si vous êtes élu(e), quel modèle de dialogue et de concertation avec les parents d’élèves mettrez-vous en place ?
Réponse :
Nous voulons des écoles ouvertes sur le monde, le quartier et sur les familles. Elle se développe mieux lorsque tous les partenaires, enseignants, parents, élèves y trouvent une juste place et ont l'occasion de contribuer au projet pédagogique, chacun à son niveau de responsabilité bien entendu.
Voici quelques-unes de nos priorités au niveau de la participation des parents
- Rendre effective la place des parents dans les conseils de participation au sein de chaque établissement. L'association des parents doit dépasser le cadre d'un comité des fêtes. La compétence des parents leur permet d'émettre des suggestions, d'argumenter, de donner un point de vue sur le fonctionnement pédagogique au sens global du terme. Ils ont donc leur place dans l'école.
- Créer des partenariats occasionnels ou permanents.
Les compétences (intellectuelles, matérielles, professionnelles ou sociales) des parents peuvent constituer la base de partenariats pédagogiques au sein des classes. Les enseignants ne sont pas omniscients. Rassembler les apports de tous au sein d'activités pédagogiques contribue à donner un sens, une cohésion au projet éducatif pour chaque enfant.
- Etablir une communication claire et adaptée au public.
Dans une commune internationalisée comme Woluwe-Saint-Pierre, l'adaptation se situe dans l'emploi des langues autant que faire se peut. Elle doit aussi et surtout être mise en place vis-à-vis des parents peu familiarisés aux codes de l'école pour des raisons culturelles ou sociales.
4. Quelle est votre vision pour construire un enseignement communal de qualité et pour tous ?
Réponse :
Les quatre missions fondamentales de l'école (définies dans le Décret mission de 1997) constituent une finalité partagée par beaucoup. Néanmoins, le modèle classique scolaire pose de nombreuses questions quant aux moyens mis en œuvre pour les atteindre. Vous en relevez dans votre mémorandum. Nous en avons aussi.
La vision des écologistes est celle d'une école en "transition pédagogique" : une école où chaque enfant a une scolarité heureuse et épanouie, qui lui ouvre divers horizons et lui permette de découvrir et développer ses talents.
Pour cela, nous voulons insister sur la qualité de l'accueil de tous les enfants et en priorité les plus jeunes : investir dans l'accueil des tout petits est un investissement public incontournable pour l'avenir de notre société. Les dimensions de l'école communale permettent d'agir parfois plus facilement dans ce sens.
L'école en transition se bâtit avec tous les acteurs, propose un meilleur environnement d'apprentissage, veille au respect du rythme des enfants, leur permet de se créer, de se construire.
Depuis quelques années, les initiatives visant à créer une "autre" école se développent. Existerait-il UNE seule autre école possible ? Assurément, non ! Comme pour la transition économique et environnementale, il s’agit de penser local et global, transposable et diversifié. Bref, de penser l’école comme une ressource plurielle où des systèmes, des projets, des pédagogies se développent et s’adaptent aux espaces scolaires, géographiques, économiques, sociaux et culturels dans lequel elle s’intègre.
La question n’est pas tant de savoir quelle est LA bonne méthode mais comment déverrouiller le système et remettre l’école en mouvement créatif.