Infrastructures dans et autour de l’école
Des parents s’inquiètent de la vétusté des bâtiments et du manque d’infrastructures collectives. Ils constatent que le nombre d’élèves dans les écoles est en forte augmentation, et que les espaces de vie collectifs n’ont pas été ni repensés ni augmentés.
La cantine ne peut plus accueillir tous les enfants, on divise donc le temps du repas en plusieurs services, ou alors les enfants mangent dans les classes. En secondaire, les parents expliquent que les enfants n’ont pas de local pour manger et qu’ils sont donc contraints de sortir, qu’il neige, pleuve ou vente.
L’espace cours de récréation est devenu tellement exigu dans certains cas que les enfants y ont à peine le droit de bouger. L’effet du boom démographique a aussi rendu structurels des préfabriqués qui ne sont plus en état voire même dangereux. Les parents pointent un sous-équipement des écoles en matériel numérique.
Enfin, les parents remarquent que les alentours de l’école ne sont pas au cœur des préoccupations alors que les problèmes de sécurité y sont fréquents.
Les parents demandent :
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Que tous les nouveaux programmes immobiliers (logement) tiennent compte des besoins en termes d’infrastructures collectives, écoles comprises.
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Que les projets d’écoles s’intègrent dans leur environnement social, culturel et naturel (espaces verts, infrastructures sportives…).
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Que les projets d’écoles ne soient pas uniquement pensés en termes de places dans des classes, mais en termes d’accueil global, notamment pour l’aménagement des espaces collectifs (réfectoire, cours de récréation, salle de sport, bibliothèque, salle de repos pour les plus jeunes, salle de détente pour l’accueil en dehors des heures de classe).
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Que l’architecture des écoles soit (re)pensée en tenant compte de cette ouverture au monde extérieur et aux parents en prévoyant des espaces informels de rencontre (agora) dans l’école.
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Une politique de valorisation des bâtiments scolaires (existants et à venir) en dehors des heures de classe et de garderie.
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Des espaces de vie collectifs, sécurisants et stimulants (cours de récréation, réfectoire, bibliothèque, salles de sport…), en particulier pour des élèves vivant dans une grande précarité sociale.
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Une politique d’entretien et de rénovation des bâtiments scolaires publics qui tienne compte du bien-être des élèves, des normes de sécurité, de salubrité et du respect de l’environnement.
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Que les abords immédiats de l’école soient davantage sécurisés, car les fous du volant ne se formalisent pas des dos d’âne qu’ils contournent à vive allure juste devant les entrées d’école.