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Schaerbeek

Question FAPEO : 1. Quelle(s) demande(s) exprimée(s) dans ce mémorandum ne rencontre(nt)pas votre approbation et pourquoi ?

Réponse :

  • Une représentation parentale au sein des pouvoirs organisateurs (PO) locaux : si les associations de parents ont une place importante dans la vie et le dynamisme d’un établissement, leur rôle n’est pas de s’occuper de gestion interne. En outre, cela semble difficile à mettre en œuvre dans la pratique car un PO peut s’occuper de plusieurs établissements et il serait inopportun de permettre à l’association d’une école A d’avoir son mot à dire sur la gestion d’une école B. Enfin, en cas de litige ou de difficultés entre l’association de parents et l’établissement, on se retrouverait de facto avec des parents qui seraient juges et parties.

  • De consulter les parents en amont de l’élaboration des plans de pilotage : car pour définir les objectifs à atteindre pour améliorer les performances de l’établissement, il est nécessaire d’avoir une vision globale de l’établissement, tant en ce qui concerne le niveau des élèves que de la gestion interne, ce qui relève davantage de la tâche du Directeur et de l’équipe pédagogique et éducative.

  • La mise en place d’un/des service(s) de médiation scolaire indépendant du/des PO et du régulateur : il existe déjà un service de médiation scolaire, s’il n’est pas jugé suffisant, plutôt que d’en créer d’autres à côté, autant œuvré à améliorer celui existant.

  • La mise en place des aménagements raisonnables dans toutes les écoles : car il existe déjà un menu alternatif végétarien dans la grande majorité des établissements. De plus, de petits établissements ne pourraient faire face financièrement à cette obligation supplémentaire.

Question FAPEO 2. Parmi les demandes déclinées en 4 thèmes dans ce mémorandum, quelles actions prioritaires retenez-vous pour votre projet de déclaration de politique générale communale ?

Réponse :

  1. Les parents, des acteurs et partenaires reconnus à tous les niveaux. Actions prioritaires :

  • Une communication efficace et respectueuse vers les parents et les élèves.

  • Une reconnaissance de la compétence des parents et des associations de parents comme acteurs de l’école.

  • Une ouverture de l’école aux parents avec une attention particulière vis-à-vis des parents les plus éloignés des codes et des us et coutumes de l’école

  • 2. Santé, hygiène, bien-être et climat scolaire. Actions prioritaires :

  • Un temps de midi qui soit une pause réellement « ressourçante » et non stressante pour les enfants.

  • Une politique de l’accueil extra-scolaire en cohérence avec le Code de Qualité de l’ONE, encadré par du personnel formé à cet effet.

  • Une éducation à l’égalité filles-garçons.

  • Des infrastructures collectives entretenues et en suffisance.

 3. Infrastructures dans et autour de l’école. Actions prioritaires :

  • Que tous les nouveaux programmes immobiliers (logement) tiennent compte des besoins en termes d’infrastructures collectives, écoles comprises.

  • Que les projets d’écoles s’intègrent dans leur environnement social, culturel et naturel (espaces verts, infrastructures sportives...).

  • Que les projets d’écoles ne soient pas uniquement pensés en termes de places dans des classes, mais en termes d’accueil global, notamment pour l’aménagement des espaces collectifs (réfectoire, cours de récréation, salle de sport, bibliothèque, salle de repos pour les plus jeunes, salle de détente pour l’accueil en dehors des heures de classe).

  • Une politique de valorisation des bâtiments scolaires (existants et à venir) en dehors des heures de classe et de garderie.

  • Une politique d’entretien et de rénovation des bâtiments scolaires publics qui tienne compte du bien-être des élèves, des normes de sécurité, de salubrité et du respect de l’environnement.

 4. Fonctionnement de l’école. Actions prioritaires :

  • Une politique volontariste en matière d’inclusion des enfants à besoins spécifiques.

  • Une solution urgente sur le remplacement des enseignants que ce soit en interne à l’école ou en envisageant au niveau des PO une réserve « volante » pour les remplacements.

  • La mise en place par les PO d’un système d’achat groupé.

  • Une attention particulière pour l’enseignement du français et du français comme langue étrangère (FLE).


 

Question FAPEO : 3. Si vous êtes élu(e), quel modèle de dialogue et de concertation avec les parents d’élèves mettrez-vous en place ?

 

Réponse :

La famille et l’école sont les deux piliers de l’éducation des enfants et vu que l’un ne peut se substituer à l’autre, il convient qu’ils agissent comme des partenaires œuvrant à un but commun. Pourtant, chaque établissement ne dispose pas toujours d’une association de parents. C’est pourquoi, il est important d’encourager et de développer la création d’associations de parents dans toutes les écoles. En outre, il convient également d’évaluer le fonctionnement des conseils de participation et, afin de renforcer le dialogue association de parents/direction, d’augmenter son nombre de réunions annuelles minimum.

Question FAPEO : 4. Quelle est votre vision pour construire un enseignement communal de qualité et pour tous ?

 

Réponse :

 

L’élève doit toujours être au centre de toutes les préoccupations et l’enseignement communal étant un enseignement de proximité, qui mieux que lui pour y arriver ? Il convient dès lors, de renforcer encore cette proximité afin que l’enseignement communal corresponde au plus près aux spécificités locales, au milieu même de vie des enfants. En outre, n’oublions pas que l’école est bien souvent le point de rencontre d’un quartier ou d’une commune, qu’elle génère le contact entre les générations et les cultures différentes et qu’elle dynamise un quartier/commune.

 

A côté de cette proximité renforcée, il convient également d’attirer des enseignants de qualité. Des passionnés qui donneront aux enfants l’envie d’en apprendre toujours plus. Pour cela, il semble indispensable de renforcer la formation initiale des enseignants, y compris celle des instituteurs du fondamental. C’est en effet eux qui seront les plus à mêmes de repérer un enfant qui pourrait avoir des difficultés d’apprentissage dans le futur. Ainsi, la formation initiale devra comprendre une partie dédié à la sensibilisation à ce type de difficultés d’apprentissage, afin que l’instituteur puisse directement agir avant le problème ne s’aggrave et ne handicape l’élève tout au long de sa scolarité.

 

L’équipement et le matériel sont également des facteurs importants. De nos jours, on ne peut plus passer à côté de l’outil numérique par exemple. Une initiation à l’informatique, à l’internet (y compris ses dangers et comment s’en préserver) devient une obligation de nos jours. Il serait impensable de construire l’école de demain avec des outils d’avant-hier. Il en va de même pour toutes les formes d’équipement, pas seulement informatique, mais également sportif… Enfin, une attente particulière sera attirée sur l’état, tant extérieur qu’intérieur, des bâtiments scolaires. Un enfant placé dans un environnement agréable, propre et soigné, aura d’autant plus envie de respecter l’état impeccable des lieux et se trouvera, par la même occasion, dans un endroit propice à l’étude et à la découverte sur le monde.

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