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Woluwe-Saint-Lambert

Question FAPEO : 1. Quelle(s) demande(s) exprimée(s) dans ce mémorandum ne rencontre(nt)pas votre approbation et pourquoi ?

Réponse:

 

L'ensemble des revendications exprimées nous semble tout à fait justifié. Nous pensons qu'effectivement, il est grand temps que l'école se modernise et propose des pédagogies plus stimulantes et adaptées aux besoins des enfants.

Attention, par contre, les points 2-3 ne dépendent pas de la volonté des P.O. mais d'autres niveaux de pouvoir. Par exemple, en ce qui concerne le remplacement des enseignants ou la constitution d'une réserve « volante » : ces réformes dépendent des moyens dégagés par la Fédération Wallonie­Bruxelles.

En ce qui concerne le plan de pilotage, il faut savoir que les écoles étaient libres de décider si elles commençaient à entrer dans le plan de pilotage à la rentrée 2018/2019. La commune de Woluwe- Saint-Lambert ne fait, malheureusement pas partie des écoles volontaires. La commune ne pourra donc pas bénéficier de l'avantage offert par la FWB, à savoir une aide administrative ou éducative (éducateur). Il nous semble important de connaître l'avis des parents pour la constitution de ce plan de pilotage, comme cela se fait déjà dans d'autres écoles. Il s'agirait d'un questionnaire où les parents pourraient répondre anonymement et auraient donc la possibilité de donner leurs impressions, avis et idées pour l'école de leur enfant. Les associations des parents pourraient les accompagner et les aider à compléter le questionnaire. Il faudrait aussi consulter les élèves du fondamental de la 3ème à la 6ème année et bien entendu les équipes éducatives car après tout ce sont eux qui seront principalement concernés. Tous ces résultats devraient servir à la constitution des objectifs du plan de pilotage, qui, selon le décret, devra être avalisé par le conseil de participation.

Il nous semble important que les parents se sentent plus impliqués dans le fonctionnement de l'école. C'est la base du bon sens pour une école où tout le monde s'y sent bien.

Questions FAPEO : 2. Parmi les demandes déclinées en 4 thèmes dans ce mémorandum, quelles actions prioritaires retenez-vous pour votre projet de déclaration de politique générale communale ?
Réponses :
1) Les parents, des acteurs et partenaires reconnus à tous les niveaux. Actions prioritaires :

Une représentation parentale au sein des pouvoirs organisateurs (PO) locaux.

Une clarification des modalités pratiques de participation des AP dans les écoles : occupation des locaux pour les réunions de l'association de parents pendant le temps scolaire et en dehors, occupation des locaux pour des activités organisées hors temps scolaire ou le samedi (parascolaire, fancy-fair, statut des activités lucratives, assurances...).

Une reconnaissance de la compétence des parents et des associations de parents comme acteurs de l'école.

De consulter les parents en amont de l'élaboration des plans de pilotage.

Les parents doivent être pleinement intégrés dans la vie scolaire. Ils doivent être des acteurs présents, à travers - par exemple - l'organisation de moments de rencontres avec les parents comme lors d'un petit déjeuner partagé ou lors d'un moment de présentation des travaux que les enfants ont réalisés avec un drink de clôture, en toute convivialité et de façon généralisé (plus une démarche volontaire d'un enseignant mais une décision d'équipe). Mais ils doivent aussi être des acteurs actifs : il faut pouvoir les écouter, rassembler leurs idées et les mettre en œuvre pour améliorer la communication entre école et parents. Il faut dès lors mettre en place dans toutes les écoles, le conseil de participation et soutenir les associations des parents en informant régulièrement les parents du travail accompli, de ce que l'association a pu offrir à l'école ou autres (ex : fête d'école).

2) Santé, hygiène, bien-être et climat scolaire. Actions prioritaires :

Une alimentation de qualité visant à tendre vers le 'tout bio' et privilégiant les filières courtes et les fruits et légumes de saison. Ces conditions feraient partie des appels d'offre aux fournisseurs de repas scolaire.

Un travail de fond sur la question du harcèlement

Des infrastructures collectives entretenues et en suffisance.

Des règles de vie dans l'école qui tiennent compte du bien-être de l'enfant.

Une de nos priorités dans notre programme est le bien-être dans toutes les écoles communales. Nous souhaiterions instaurer une cellule bien-être qui aiderait les écoles à développer des actions en classe tels que la méditation, la relaxation, l'écoute, la citoyenneté mais aussi à apporter une aide à la lutte contre le harcèlement. Cette cellule serait également disponible pour aider les parents à gérer, à accompagner leur enfant dans les difficultés rencontrées à l'école.

Au niveau des collations, nous souhaiterions que toutes nos écoles communales inscrivent dans leur projet d'établissement les collations saines comme unique collation. Un tableau reprenant des idées serait prévu pour aider les parents à savoir ce que l'école entend par collation saine. Il est bien évident que pour nous, il est temps de réfléchir à une alimentation équilibrée et surtout que les produits proposés dans nos écoles soient des produits locaux.

Afin de permettre aussi à nos touts petits de manger dans un cadre apaisant, nous pensons à demander l'aide de grands-parents (bénévole) dans le cadre d'un « déjeuner des mamies et des papis ». Une façon de mêler les générations et de promouvoir les moments de partage.

Au niveau de l'hygiène et du climat scolaire, nous pensons que beaucoup de choses peuvent s'améliorer si elles partent de réflexion des enfants. Le conseil citoyen est un bon exemple. Ce sont les enfants qui trouvent les solutions, les moyens à mettre en place... C'est un travail de longue haleine mais il porte ses fruits dans de nombreuses écoles.

3) Infrastructures dans et autour de l'école. Actions prioritaires :

Que les projets d'écoles ne soient pas uniquement pensés en termes de places dans des classes, mais en termes d'accueil global, notamment pour l'aménagement des espaces collectifs (réfectoire, cours de récréation, salle de sport, bibliothèque, salle de repos pour les plus jeunes, salle de détente pour l'accueil en dehors des heures de classe).

Une politique de valorisation des bâtiments scolaires (existants et à venir) en dehors des heures de classe et de garderie.

Une politique d'entretien et de rénovation des bâtiments scolaires publics qui tienne compte du bien-être des élèves, des normes de sécurité, de salubrité et du respect de l'environnement. Que les abords immédiats de l'école soient davantage sécurisés, car les fous du volant ne se formalisent pas des dos d'âne qu'ils contournent à vive allure juste devant les entrées d'école.

La semaine de la mobilité (en septembre) doit être une opportunité pour l'école de sensibiliser les élèves, les parents, les voisins à la sécurité et aussi à la pollution. Il existe de nombreuses actions qui se font dans des écoles pour aider les équipes dans ce projet. L'association des parents serait aussi un bon soutien dans l'élaboration des actions à mettre en place. Le comité pour la prévention et la protection au travail doit également réfléchir à ce que l'école soit mieux sécurisée. Là aussi, l'association des parents peut s'adresser à celui-ci pour lui faire part de ses inquiétudes ou apporter des idées pour améliorer les abords de l'école.

4) Fonctionnement de l'école. Actions prioritaires :

Une politique volontariste en matière d'inclusion des enfants à besoins spécifiques.

Une solution urgente sur le remplacement des enseignants que ce soit en interne à l'école ou en envisageant au niveau des PO une réserve « volante » pour les remplacements.

La mise en place par les PO d'un système d'achat groupé.

Une attention particulière pour l'enseignement du français et du français comme langue étrangère (FLE).

Une attention particulière pour l'enseignement de la seconde langue (néerlandais). Que chaque élève sorte au moins bilingue fonctionnel de l'enseignement afin de lui garantir une insertion professionnelle dans le contexte bruxellois.

Au niveau du fonctionnement de l'école, il faut tenir compte de tous les acteurs de l'école. Nous sommes pour une école citoyenne, où les règles et les devoirs de chacun sont élaborés en constant dialogue avec chaque acteur. L'école doit être un lieu de vie où l'on se sent bien.

Nous implanterons dans nos écoles communales le dossier de l'élève en version informatisée. Ce qui permettra un meilleur rendement au niveau des informations (besoins spécifiques, suivis logopédiques, remédiations, objectifs particuliers...= PIA). Le bulletin sera donc une version informatisée mais imprimable pour les parents ne possédant pas internet.

Question FAPEO : 3. Si vous êtes élu(e), quel modèle de dialogue et de concertation avec les parents d'élèves mettrez-vous en place ?

Réponse :

 

Etant donné que nous sommes pour une école citoyenne, il est clair que nous sommes pour le dialogue.

Les parents doivent être pleinement intégrés dans la vie scolaire. Ils doivent être des acteurs présents, à travers - par exemple - l'organisation de moments de rencontres avec les parents comme lors d'un petit déjeuner partagé ou lors d'un moment de présentation des travaux que les enfants ont réalisés avec un drink de clôture, en toute convivialité et de façon généralisé (plus une démarche volontaire d'un enseignant mais une décision d'équipe). Mais ils doivent aussi être des acteurs actifs : il faut pouvoir les écouter, rassembler leurs idées et les mettre en œuvre pour améliorer la communication entre école et parents. Il faut dès lors mettre en place dans toutes les écoles, le conseil de participation et soutenir les associations des parents en informant régulièrement les parents du travail accompli, de ce que l'association a pu offrir à l'école ou autres (ex : fête d'école).

Question FAPEO : 4. Quelle est votre vision pour construire un enseignement
communal de qualité et pour tous ?

Réponse :

 

Woluwe-Saint-Lambert a besoin d'un échevin de l'Enseignement à plein temps, surtout à l'approche du plan de pilotage qui sera mis en place dans toutes les écoles en 2021. Pour les deux prochaines années, en vue du plan de pilotage, le PO doit proposer des journées pédagogiques et des formations sur les besoins spécifiques afin que les enseignants aient les ressources nécessaires pour accueillir au mieux les élèves. Il est essentiel aussi d'informer les équipes sur les changements que nos écoles vont vivre. Ces changements sont obligatoires. Les enseignants devront donc s'y tenir et il faudra les aider à y arriver. Le PO devra mettre en place des moments de travail collaboratif. Rien de tel que la collaboration pour avancer.

Une attention particulière sera portée sur deux piliers fondamentaux de la vie scolaire : l'apprentissage (en particulier des fondamentaux : lire, écrire, compter) et le bien-être des enfants. En définitive, notre vision de l'école pour tous les enfants devra être une école : inclusive, qui aide les élèves, les encourage, une école où on se sent bien, où l'on apprend des choses, où l'on apprend sur soi et sur les autres, où l'on apprend à fournir des efforts, à se dépasser mais aussi un lieu de rencontre, un lieu dont on sera peut-être un peu nostalgique tout au long de sa vie.

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